Influence de la mise en oeuvre

Le béton cellulaire ne peut se poser qu’en joints minces avec le mortier adapté et ce dernier ne peut couler dans les petites alvéoles. Sa pose est relativement plus simple que celles des briques monomur. Les éléments peuvent être découpés à la scie manuelle. Par exemple pour la réalisation du pignon on tracera le rampant du pignon et on pourra le découper ensuite de manière très simple. Les feuillures des menuiseries sont réalisées par découpe à la scie sauteuse.

Par contre, la pose de la brique monomur est assez technique et l’analogie avec la brique ordinaire conduit souvent les maçons à commettre des erreurs qui font baisser drastiquement les perfomances. Pous vous convaincre, voici un petit florilège d’erreurs générant d’importants ponts thermiques :

coulage béton autour de poutres

Coulage de béton autour d’une poutre

 

Large joint vertical
entre deux briques

espace vide entre deux briques

 arase de pignon avec rampannage

Arase de pignon avec rampannage

 

Tableaux de fenêtre sans utilisation des accessoires préconisés et joints épais 

 tableaux de fenêtre sans utilisation des accessoires préconisés

Dans le cas de la solution parpaing, isolation par l’intérieur et plâtrerie traditionnelle, l’isolant est posé seul (non associé à une plaque de plâtre) et l’utilisation de 2 couches croisées permet de diminuer grandement les effets des défauts de pose.

Par contre, il faut impérativement veiller à ce que les rupteurs de ponts thermiques en about de plancher soient bel et bien posés (vérifier avant le coulage des dalles). Sans ces accessoires, la performance solution bloc béton chute drastiquement.
Pour une maison moyenne, le surcoût de la mise en oeuvre de ces rupteurs est de l’ordre de 1500€.